L’écran Fantastique

Introduction

Dans l’histoire de la presse française, le cinéma de genre a longtemps été considéré avec dédain par les critiques. Cependant, plusieurs magazines en ont fait leur spécialité vers la fin des années 60, plusieurs d’entre eux s’étant lancés sous forme de Fanzine avant de se professionnaliser. En 1967, Alain Schlockoff lance le magazine Horizons du Fantastique, spécialisé dans la littérature de genre, publié jusqu’en 1975 avant de s’arrêter brusquement avec le N°37 (le N°38 ayant été imprimé mais jamais commercialisé). A partir de 1969, Schlockoff lance L’Écran Fantastique, un fanzine traitant spécifiquement du cinéma de genre. Les premiers numéros sont entièrement réalisés à la main. Le fanzine va se professionnaliser à partir de décembre 1970, mais la difficulté de trouver un éditeur stable contraint le magazine à stopper sa publication à plusieurs reprises au fil des années, et c’est pour cette raison qu’il existe plusieurs n°1 pour ce magazine.

Vers le début des années 80, l’un des contributeurs du magazine, Jean-Marc Lofficier, propose des dossiers sur des séries cultes de la télévision, un sujet rarement traité à l’époque. Le premier dossier à sortir est consacré à la série Le Prisonnier produit par ITV, avec Patrick McGoohan. En mars et mai 1982, le magazine publie un dossier en deux parties sur la série Doctor Who, un dossier qui a une grande importance pour l’histoire de la série en France puisqu’il est sorti à une époque où la série était totalement inconnue dans l’hexagone. Ce dossier permet également à Jean-Marc Lofficier de se faire remarquer en Angleterre et lui permet de publier 4 guides sur la série entre 1981 et 1997. Avec l’arrivée de la seconde série en 2005, le magazine a régulièrement publié des encarts ou des critiques sur les différentes saisons, rédigés par différents collaborateurs.

Le magazine est toujours en cours de publication en deux versions : L’Écran Fantastique Reboot, qui se focalise sur l’actualité du cinéma de Genre et L’écran Fantastique Vintage qui propose à chaque fois deux sujets de fond.